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La Joufflue, ma meilleure ennemie, ne m'a jamais
La Joufflue, ma meilleure ennemie, ne m'a jamais aimé. J'ai eu quelques heures de souffrance dans son bureau, comme une gosse punie par la maîtresse à supporter ses petites humiliations, qui ne venaient pas d'elle mais de ma parano dixit l'interessée!
Dans Son service, elle a fait le vide, elle y a posé ses pions. Elle est satisfaite de son équipe. Pour mon plus grand bonheur, je ne fais plus partie de ses ouailles, ouf, mais je fais de l'accueil dans Son étage et ça doit la défriser.
A la fois, j'ai fini par les aimer ces périodiques, ces bouquins spécialisés, je fais mes permanences avec plus ou moins de bonheur parce que je suis sous haute surveillance...
TadaaaaaTadaaaaadammmmmm musique angoissante!
Son bureau est placé de tel façon qu'elle a une vue sur toute la salle et donc sur moi.
Là tu me dis arrête d'être parano, ben justement je ne dois pas l'être assez parce que j'ai rien vu venir quand elle m'a balancé la première fois à la chef du service public. Gentil remontage de bretelles, mise au point diplomate, faut pas oublier que j'ai une tête de con!
Désormais lors des fermetures de cette salle, si je n'ai plus de lecteurs durant les 5 dernières minutes, je ne dois pas partir, je reste à mon poste et j'attends que s'écoulent les 5 minutes. Sait-on jamais un car de touristes pourrait débarquer!
La Joufflue ne s'est pas arrêtée là, elle m'a balancé une deuxième fois il y a une semaine.
Elle vient me voir parce qu'un lecteur aurait eu un clash avec moi, il se serait plaint, elle ne souhaite pas avoir ma version, elle a eu vent par la chef que ce monsieur était "à problèmes", alors comme elle Le croit Lui et pas moi, elle fait le tour du personnel.
1- Le lecteur se plaint de moi
2- Elle court voir la chef, classe, qui , heureusement pour moi, connaît ce lecteur borderline, lui explique qu'il faut se calmer et ne pas prendre en compte ses délires!
3- La réponse n'est pas satisfaisante, je suis une emmmiiiiirdeuse c'est bien connu le lecteur a raison.
Implacable logique!
Le clash n'a jamais eu lieu, parce que ce monsieur n'est pas assez courageux pour me dire quelque chose en face, même pas bonjour alors... Cette histoire date d'un an! J'aurais lors d'une fermeture : pas sonné (oui on fait dring comme à l'école pour dire qu'on ferme) et éteint le laissant seul dans le noir. Je me souviens de cette histoire parce que ce charmant "prof" était allé râler auprès de certains de mes collègues. Il faisait nuit.... Il était 18 heures, on était en mai... Je sais pas chez vous mais en général il fait jour à cette période de l'année. Beaucoup de bruits pour rien.
Je n'y avais pas prêté attention. Jusqu'à il y a 10 jours...
Sauf que ce soit disant prof, passe son temps à la bibliothèque de 9h à 18h, il fait cours quand? Ce charmant monsieur demande en permanence des passe-droits, forcément ça coince, il est borderline (a fait des "avances" à une collègue, est agressif souvent, etc...). Une phrase dite à une collègue "les femmes c'est comme les voitures, faut les défoncer" ça y est, tu vois le tableau?
C'est moi la vilaine?
Malgré tous ces arguments, j'ai bien senti que la Joufllue, elle ne me croyait pas. J'suis vernie nan? En tout cas moi je trouve ça insupportable, cette suspicion... parce qu'un jour quelqu'un va finir par la prendre au sérieux et qui va morfler?
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