Vide intersidéral

21 février 2013

Vide intersidéral

ça fait 3 fois que je lis le journal.

Je me mords les doigts d'avoir oublier mon bouquin à la maison, faut dire que depuis quelque temps je ne voyais plus trop les lecteurs, je n'étais plus trop dans le relationnel, le coté pittoresque de notre merveilleux taf.

Aujourd'hui je suis vernie, quelques personnes en stage et paf... On va mettre GaB sur tous les fronts. Ben ok qu'j'me dis sauf que là, je déprime...

J'm'emmmmiiiiiiirdddde grave.

Les lecteurs ne sont pas marrants ou fous. C'est le calme plat.

Je viens de lire 3 quotidiens, les nouvelles ne sont pas réjouissantes, j'ai fait le tour de tous les blogs que j'aime bien, j'ai répondu à quelques mails, programmé mes prochaines vacances...

Je sais pas ce qu'il m'attend d'ici 19h.

Sinon comment ça va à la bibliothèque? Mal évidement, plus de budget pour les livres, pas de fournitures, des chefs à la con, un directeur qui est taré siiiii, je t'ai déjà dis qu'il mangeait du papier? Des collègues encore moins motivés que moi. Hier soir je me suis endormie en me disant que si j'avais vraiment du bol, je pourrai ne plus travailler et qu'on vienne pas me faire chier avec le coté passionnant du relationnel professionnel/lecteur : vous voulez une feuille de brouillon, des gobelets, du papier toilette? pas de livres vraiment?

Ah oui le collègue qui avait disparu sans crier gare pendant 2 ans est revenu, toujours aussi dépressif et toujours aussi odorant. Ma peur : que je sois obligée de prendre l'ascenseur avec lui. Entre lui et le directeur, c'est le festival des odeurs.

Ouais notre dirlo, il est tellement propre qu'un jour quelqu'un a taggé sa caisse : "tu pues" bombé en rouge. Il a trouvé ça drôle! J'te jure que j'y suis pour rien. Quand on passe devant son logement, ça soulève le coeur, moi j'pense qu'il il y a un cadavre dedans, ça fait longtemps qu'on a pas vu sa femme...

Lui et la directrice adjointe, qu'on pourrait appeler Monsieur parce que, ya eu mauvaise donne à la naissance, on est pas bien représenté. En plus elle est mauvaise comme un teigne.

Et après tu t'étonnes que je me sois remise à cloper. Nan ya pas à dire, on est gâté.

Allez j'te laisse,j'vais broyer du noir ailleurs.

Posté par GABTIB à 15:31 - Commentaires […] - Permalien [#]